Une fois de plus, les strass, les paillettes et les faux sourires ont envahi nos écrans lors de la cérémonie des César, il y a quelques jours. Derrière le glamour superficiel, se cache un véritable fardeau…outre l’entre-soi élitiste, il y a « Les Subventions ».
Depuis ses débuts, le cinéma a été un puissant vecteur d’expression artistique, un miroir de la société et un moyen de divertissement. Cependant, derrière les projecteurs et les écrans se cache une réalité souvent négligée : l’ingérence gouvernementale dans l’industrie cinématographique. À travers divers mécanismes de subvention, les gouvernements prétendent soutenir la création cinématographique, promouvoir une « culture nationale » et « stimuler l’économie ». Les subventions gouvernementales se révèlent être une entrave significative à la liberté artistique et à l’efficacité du marché. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les conséquences désastreuses de l’interventionnisme subventionné dans le monde du cinéma, en mettant en lumière les impacts négatifs sur la créativité, la diversité artistique et la satisfaction des spectateurs.
Le Fardeau des Subventions:
Les subventions gouvernementales dans l’industrie cinématographique sont souvent présentées comme des mesures visant à « soutenir la créativité et la diversité culturelle ». Cependant, ces subventions prennent souvent la forme de crédits d’impôts, de fonds de soutien ou d’allocations directes accordées aux producteurs, réalisateurs ou studios de cinéma pour financer la production de films.
Lorsque les décideurs politiques se mêlent de l’industrie cinématographique en distribuant des fonds publics, ils introduisent des biais et des préférences subjectives qui influencent la sélection des projets financés. Cela conduit à une distorsion du marché, où certains films bénéficient d’un soutien financier artificiel, tandis que d’autres, peut-être plus innovants ou plus audacieux, sont laissés pour compte.
De plus, les subventions gouvernementales créent souvent une dépendance chez les producteurs et réalisateurs, les incitant à orienter leurs créations selon les attentes et les exigences des organismes subventionnaires plutôt que selon leur propre vision artistique. Cette dépendance conduit à une uniformisation des productions, où la conformité aux critères de financement prime sur l’originalité et la diversité.
En fin de compte, les subventions gouvernementales dans l’industrie cinématographique ne servent pas l’intérêt du public, mais plutôt celui des bureaucraties et des élites culturelles qui contrôlent les flux de financement.
Les critères de sélection imposés par les organismes subventionnaires peuvent être subjectifs et politiquement motivés, ce qui entraîne une allocation inefficace des ressources et une réduction de la diversité des productions cinématographiques disponibles pour le public. Par exemple, la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe a été promulguée le 17 mai 2013. Le 23 Mai de la même année, soit quelques jours plus tard, est dévoilé en avant première au Festival de Cannes, « La Vie d’Adèle », un film Franco Tunisien racontant l’histoire d’amour de deux jeunes ados lesbiennes. Hasard, ou agenda politique ?
En détournant les ressources, vers des productions souvent médiocres ou sans attrait pour le public, les subventions gouvernementales représentent un fardeau pour l’industrie cinématographique et pour les contribuables. Au lieu de favoriser la créativité et l’innovation, elles entravent le développement d’une véritable diversité artistique et maintiennent un statu quo qui nuit à la vitalité de l’industrie cinématographique dans son ensemble.
Pour restaurer la liberté artistique et promouvoir une véritable diversité cinématographique, il est impératif de réduire l’interventionnisme étatique et de permettre au marché libre de fonctionner sans entraves.
Le Mythe de la « Culture Nationale »:
L’argument selon lequel les subventions sont nécessaires pour promouvoir la culture nationale repose sur l’idée que le gouvernement joue un rôle essentiel dans la définition et la promotion de l’identité culturelle d’une nation. Cependant, cette notion est profondément problématique et repose sur un mythe qui ignore la réalité de la création artistique et culturelle.
L’idée que la « culture nationale » puisse être imposée par le gouvernement est fondamentalement erronée. La culture émerge de manière organique, nourrie par les interactions complexes entre les individus, les communautés et les contextes historiques. Elle est le reflet des expériences, des valeurs et des idées partagées par une société dans son ensemble. Tenter de dicter ou d’imposer une « culture nationale », qui plus est, figée et uniforme, est non seulement futile, mais également contraire aux principes de diversité et de liberté culturelle.
Les subventions, alliées du politiquement correct:
Les subventions gouvernementales favorisent, par définition des projets qui vont entrer en corrélation avec l’agenda politique, ou, qui vont culturellement être en faveur du gouvernement en place, ou de certaines communautés (cf. LGBT, « La vie d’Adèle », « Sex Education »…) en imposant leurs propres préférences esthétiques et idéologiques.
Dans l’industrie cinématographique d’aujourd’hui, obtenir des subventions ou des aides pour financer un film dépend de plus en plus de la conformité aux exigences du politiquement correct. Il est devenu courant, voire nécessaire, d’inclure des personnages LGBT dans les films, même lorsque leur présence n’apporte rien à l’intrigue ou au développement des personnages.
C’est une tragédie que la créativité et l’originalité soient sacrifiées sur l’autel du politiquement correct. Les réalisateurs se voient contraints d’intégrer ces personnages non pas par souci de représentation authentique, mais par crainte d’être étiquetés comme insensibles ou intolérants. Cette obsession pour la représentation superficielle conduit à des films artificiels, où les personnages LGBT sont parfois réduits à de simples cases à cocher, des quotas à respecter, plutôt que d’être intégrés de manière organique à l’histoire.
Le véritable objectif de l’art cinématographique devrait être de susciter l’émotion, de défier les conventions et de stimuler la réflexion, et non de se plier à des agendas politiques. Forcer l’inclusion de personnages LGBT sans justification artistique nuit à l’intégrité artistique et à la qualité des œuvres cinématographiques. Il est temps de libérer l’industrie cinématographique de ces contraintes politiquement correctes et de permettre aux réalisateurs de créer en toute liberté, sans craindre d’être jugés selon des critères superficiels de représentation.
Liberté artistique et marché cinématographique : Pour un cinéma libre et dynamique
Le moyen pour attirer les spectateurs, rendre la liberté aux acteurs du cinéma, c’est de respecter le marché libre, et cesser l’interventionnisme subventionné dans cette industrie. Les réalisateurs et producteurs doivent être libres de créer des films en fonction des préférences et demandes du public, plutôt que de se conformer à des agendas politiques imposés par des subventions gouvernementales.
Dans cette perspective, il est impératif de mettre fin à l’aide par le biais de l’impôt et des taxes, comme celle fournie par le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC). Seule une aide volontaire et non obligatoire devrait être disponible, laissant ainsi les artistes libres de proposer ce qu’ils veulent sans être contraints par le poids financier de l’État.
Il est vrai que cette approche implique des sacrifices. Actuellement, même un film qui n’est pas rentable peut permettre aux artistes de survivre grâce aux subventions étatiques, maintenant ainsi quelqu’un « mort cérébralement » sur le plan artistique. Dans un marché libre, si un film ne parvient pas à attirer les spectateurs et à respecter les lois du marché, il n’y aura pas d’argent pour les acteurs ni pour les réalisateurs. Cependant, c’est précisément cette pression du marché qui incite à la qualité et à l’innovation, car seuls les films qui parviennent à captiver le public réussiront à prospérer.
En conclusion, l’alternative adéquate pour contrer l’interventionnisme subventionné, consiste à laisser le marché cinématographique fonctionner librement, à créer des films en fonction des préférences du public, et à mettre fin à l’aide financière forcée par l’État. Bien que cela implique des risques, cela garantit également une véritable liberté artistique et une dynamique de marché qui favorise l’excellence et la diversité dans l’industrie cinématographique.