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Petit lexique libertarien à destination des gauchistes

Bienvenue, amis gauchistes. Nous savons pertinemment que votre esprit a été embrumé par des années de bourrage de crâne et d’instabilité narcissique. D’ailleurs, la raison nous pousserait à ne pas entrer dans cette conversation que nous savons n’être de toute évidence qu’une perte de temps.

Comme le rappelle Javier Milei : « On ne discute pas avec les gauchistes. Les gauchistes sont des ordures. Si vous n’êtes pas d’accord avec eux, ils vous tuent »

Mais par pitié, si vous, vous avez une pulsion insoutenable d’engager une discussion avec nous, par pitié, tachez au moins de maitriser les concepts quand vous parlez de socialisme, de libéralisme et de libertarianisme.

Le socialisme

Le socialisme est une politique publique qui cherche à modifier les conditions économiques et sociales d’une population afin d’atteindre un modèle de société. Si ces modèles de société cible peuvent être très divers, ils sont souvent conjoncturels et toujours exclusifs les uns des autres. C’est la raison pour laquelle les divers partisans des différentes versions de socialismes s’opposent si violement les uns les autres, y compris sur la propriété des idées.

Dans les sociétés modernes occidentales, les politiques publiques sont omniprésentes. Ainsi avons-nous tendance à refuser la notion de socialisme et à la reléguer aux seuls partis qui s’en revendiquent. Le socialisme s’étale pourtant sur tout le spectre politique, de la droite à la gauche, en passant par toutes les politiques modérées. Pour prendre deux exemples historiques les plus extrêmes et dont la comparaison provoque immédiatement des réactions partisanes : nazisme et soviétisme sont tous deux des socialismes.

Bien évidemment, ces deux politiques s’opposent totalement en termes de but à atteindre, ce qui fait dire aux uns et aux autres que les deux n’ont absolument rien à voir. Mais la divergence totale entre les buts quasiment opposés ne doit aucunement cacher la similitude à la fois des moyens, des conséquences et surtout du raisonnement.

Les deux idéologies procèdent toutes les deux du même postulat qu’il est possible de construire une société donnée (le communisme pour les uns, la pureté ethnique pour les autres) en mettant en œuvre une politique qui va modifier l’environnement dans lequel évolue la population.

Le libéralisme

Le libéralisme est une philosophie sociale qui stipule que le Droit prévaut en toute circonstance. La fin ne justifie jamais les moyens. Jamais.

Cette injonction concerne les individus, mais surtout les organisations, au premier rang desquelles se place le gouvernement civil, mais pas que lui : toutes les organisations, qu’elles soient politiques ou commerciales, sont concernées.

Si le libéralisme ne s’oppose pas au socialisme, il en marque les limites : aucune organisation n’est légitime, si elle ne respecte pas les individus. Aucun but, quel qu’il soit, ne justifie d’agir dans l’immoralité ou dans l’illégalité. Les individus sont d’ailleurs totalement fondés à combattre ces organisations qui dérogent à ce principe, afin de protéger leur liberté.

Et pour rappel, le libéralisme n’est ni une idéologie de la liberté, ni une doctrine économique.

C’est juste la petite voix qui vous dit que vous n’avez pas le droit de tuer des millions de gens, de voler les propriétaires ou de faire travailler les gens en confisquant leur salaire, même si, selon vous, ceci permettrait d’arriver au paradis sur Terre ou de sauver l’Humanité.

Le libertarianisme

Le libertarianisme quant à lui s’oppose radicalement au socialisme. Les libertariens réfutent l’idée même selon laquelle on puisse faire évoluer la société en modifiant les conditions économique et sociales : ce ne sont pas les actions politiques qui font évoluer une société, mais l’action humaine.

Bien sûr, l’action politique n’est qu’une orchestration d’actions humaines. Mais dans le cas d’une politique publique, cette orchestration s’inscrit toujours dans la contrainte et non dans la libre acceptation. Par définition, il n’y a aucune dérogation à la loi : il n’y a que des privilèges (des lois injustes) et des infractions : des refus d’obéir à la contrainte.

L’action politique n’est que la légalisation du monopole de la violence. Un crime reste un crime, qu’il soit légal ou non. L’impôt reste un vol, les droits et les devoirs restent de la servitude.

En plus d’être immorale, l’utilisation de la contrainte génère toujours des réactions contraires. Les humains détestent qu’on les vole en permanence et qu’on tente par tous les moyens de les transformer en pantins. La politique fracture toujours la société. De plus, elle bride l’innovation en contraignant les actions humaines à n’opérer que dans un cadre défini et limité.

Les résultats qui peuvent sembler fantastiques et glorieux au premier abord, que ce soit la construction d’un empire ou l’édification de chefs d’œuvres architecturaux et de travaux gigantesques, toujours aux prix d’efforts titanesques, finissent inévitablement par devenir totalement obsolètes et rejetés par la population.

Voila pourquoi, amis gauchistes, on ne vous aime pas : parce que vous vous moquez totalement des dégâts que vous pouvez créer et des délits que vous pouvez commettre, que vous vous moquez totalement de la morale, de la justice, de la vie et du bonheur des autres, du moment que vous puissiez réciter votre discours et exhiber votre supériorité morale.

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