Il est le symbole de la réussite et de la richesse. Il n’en fallait pas plus à nos socialistes en herbe pour le détester.
Partout en France, les écologistes, socialistes et communistes (les pastèques en somme), appellent à taxer, réglementer et interdire les SUV ou « Sport Utility Vehicle ». Jugés trop gros, trop polluants, trop bruyants, trop puissants, il y a toujours une bonne raison pour critiquer ces nouveaux grands formats d’automobiles en forte croissance en France.
Ce qui devrait être une bonne nouvelle, montrant que certains Français arrivent à sortir la tête de l’eau pour se payer une belle voiture pouvant accueillir toute la famille, est pour les étatistes de gauche un véritable cauchemar, qui sous couvert d’écologie mériterait simplement de disparaître.
Le règne des emmerdeurs
Pendant que le français moyen vaque à ses occupations, naviguant entre travail, famille, et amis, des aigris politiques et subventionnés par l’Etat providence, conspirent en réalité activement contre lui. Disposant du temps alloué par un financement basé sur le vol de l’impôt, le socialiste a tout le loisir et les moyens d’imaginer comment nuire à son contribuable. Et quel merveilleux catalyseur que l’Etat démocratique pour permettre aux emmerdeurs de se venger sur leur prochain grâce à l’outil politique.
Personne n’y pense, ni moi ni vous, mais dans les couloirs obscurs des mairies écologistes, chaque nouveau jour est béni pour créer une nouvelle réglementation « écologique ». Et c’est parce que personne n’y pense ou n’y attribue d’intérêt, que le taux de participation au vote pour augmenter les taxes de stationnement pour les SUV à Paris, a encore moins mobilisé que les européennes dans 6 mois. 5,68%, soit moins d’un voteur parisien sur 10. À 54,5% ayant voté pour, dont sûrement 80% n’ont d’ailleurs pas de voiture, les tarifs de stationnement pour les « voitures lourdes » vont tripler dans la capitale en déclin.
Le marxisme mental
Derrière les arguments des pastèques, se cache toujours un marxisme mental. Ce phénomène a admirablement été confirmé aujourd’hui par un tweet de Sandrine Rousseau qui dévoile ses vraies motivations communistes derrière la taxation des SUV.
Pour monsieur tout le monde, un SUV est une grande voiture achetée pour plus de confort ou de commodités familiales. Pour les lunettes déformantes des marxistes, le SUV est un instrument de domination bourgeois à abattre. Ne supportant pas que d’autres réussissent mieux qu’eux, les socialistes tentent alors d’interdire la réussite et ramener les gagnants au niveau des perdants. C’était valable en URSS, c’est toujours valable aujourd’hui. L’humain étant resté le même, les aigris d’hier sont les aigris d’aujourd’hui.
Et quoi de plus visible comme signe de réussite qu’une belle et grande voiture. Un rappel quotidien insupportable pour les amoureux de l’égalité, qui souhaitent revenir à la calèche et promeuvent dans ce sens, leurs solutions contemporaines de startups vélos cargos financées par les impôts.
Et dans la suite logique socialiste, après la taxation, viendra l’interdiction. Pour finalement créer le paradis de quelques uns, et l’enfer de tous, où la mairie de Paris socialisera toute son économie, du logement, aux transports, aux entreprises avec les aides, aux voitures et vélos publics en libre service…
L’apologie de la petitesse
Les écologistes ont toujours attaqué la voiture. Même s’ils la prennent régulièrement, aux frais du contribuable et avec chauffeur à la mairie de Paris. Mais on a cependant jamais encore entendu un écologiste demander une tarification spéciale pour les Ferrari ou les petites Porsche sportives. Des voitures qui sont pourtant des signes ostentatoires de richesse, et dont le prix grimpe parfois à 10 fois celui du SUV classique.
Mais alors pourquoi les écologistes s’en prennent davantage aux SUV ?
Et bien parce qu’ils sont GRANDS.
Les écologistes en ont tout simplement peur.
Cela peut paraître binaire comme raisonnement, mais vous seriez surpris à quel point le marxisme mental l’est tout autant. Et pour preuve, il suffit de comparer à d’autres sujets sur lesquels les écologistes & associés font systématiquement l’apologie de la petitesse :
Les petits agriculteurs et leur petite exploitation contre les grands exploitants de la FNSEA ; l’interdiction de la ferme des 1000 vaches pour le modèle de la paysannerie ; L’artisanat contre l’industrie ; Les petites entreprises contre les grands groupes ; Les petits patrons contre les « grands actionnaires » ; Amazon et ses « entrepôts géants » (terminologie qui revient systématiquement) contre les petits libraires ; les petits commerces plutôt que la grande distribution ; les petites villes contre les grandes mégalopoles ; la finance locale contre les banques mondiales ; les profits démesurés ; le localisme (petit territoire) contre le commerce international ; Les petites familles contre les grandes (voir pas d’enfants du tout c’est encore mieux) ; et aujourd’hui les petites citadines contre les grands SUV…
Si vous tendez bien l’oreille, le grand et ses symboliques sont toujours conspués par les marxistes mentaux. Et ce pour plusieurs raisons : le socialisme est d’abord un repli sur soi même. La peur de l’autre (l’anxiété sociale chez les marxistes est endémique) mène à vouloir interdire ce qu’on ne connaît pas ou on ne comprend pas. Le protectionnisme ou localisme comme on souhaite l’appeler, en est la résultante, un repli sur tout pour se protéger continuellement. La tentative de maîtrise de son environnement proche et direct, plutôt que d’interagir avec l’inconnu qui est incontrôlable et répond à d’autres règles que les siennes. Sauf que se replier n’a jamais rendu grand.
Le grand fait donc tout simplement peur. Pour les SUV c’est très primaire : leur grande taille et leur puissance impressionnent. Les hommes et femmes abreuvés de soja, voient d’un œil apeuré l’arrivée dans leur environnement proche, de ces pourtant pas tant colosses que ça, si on les compare aux modèles américains. Leur type de voiture idéal étant la gentille et inoffensive Twingo, enfin… inoffensive sauf en cas d’accident bien sûr.
Le grand est aussi moins maîtrisable. Il échappe aux Etats dans le cas de multinationales ou grands groupes. Il peut s’affranchir des règles édictées pour le contraindre et en ça, provoque l’anxiété des maniaques du contrôle. Sauf, si bien sûr, ce grand est créé ou monopolisé par eux. Là, la taille ne pose magiquement plus de problème. Le grand groupe public SNCF ne sera jamais pointé du doigt.
Le SUV, synonyme d’un choix de société
Vous n’en serez pas surpris, le SUV provient des Etats-Unis. Pays du gigantisme, des voitures, aux logements, en passant par la gastronomie ou les grattes-ciels… Tout y est XXL. Certains n’aiment pas cet étalage de grandeur. Et je peux le concevoir. Mais tout dépend des raisons. On peut trouver inesthétique les villes américaines, leur préférant le charme des petites villes et villages français.
En revanche, les critiques provenant des socialistes français sur cette grandeur américaine, sont toujours issues de la même rengaine contre ce qui les dépasse et les pousses à sortir de leur protectionnisme individuel maladif.
Personnellement je vois dans la grandeur physique, la santé et la croissance. En France, la taille moyenne des hommes est passée de 163cm en 1660 à 176cm en 1990. Elle atteint même des sommets dans tous les pays libéraux donc développés, à l’inverse des pays sous développés et autoritaires.
La taille physique corporelle (en moyenne bien sûr, être petit dans un pays de grands n’est évidemment pas une maladie) ou matérielle est donc un signe de bien être, personnel et sociétal. Ne dit-on pas d’ailleurs la grandeur et la petitesse d’esprit ?
Le vrai choix est alors celui du modèle de société. Libéralisme de croissance, ou socialisme de décroissance ?
Spontanément, car c’est une tendance naturelle des sociétés que de voir grand, les français commencent à copier les américains afin de se développer. Ils achètent donc de plus grandes voitures. Les villes doivent alors s’adapter et embrasser ce changement plutôt que de s’arc-bouter sur des réflexes conservateurs de petitesse.
Fort heureusement, la majorité des maires font preuve de bon sens à ce niveau. Et les quelques frasques des maires pastèques des grandes villes n’auront que peu d’incidence sur la tendance lourde de croissance qui attend la France.
Vive les SUV et la grandeur !